METTEZ VOTRE WORKFLOW SUR LES RAILS ET GAGNEZ EN EFFICACITE POUR VOS TRAVAUX DE PEINTURE
Les entreprises de réparation de carrosserie le savent mieux que quiconque : un véhicule arrive en réparation et tout d’un coup, plusieurs autres « patients » doivent faire de la place pour lui, ce qui implique évidemment toute une série de manœuvres. Un système de rails, pour faire coulisser latéralement des véhicules de la zone de masquage vers la cabine de peinture, par exemple, peut vous épargner non seulement de nombreuses heures de travail, mais également une bonne dose de frustrations.
Des manœuvres synonymes de pertes de temps
Dans une entreprise de carrosserie, un opérateur n’a peut-être besoin que de 3 à 5 minutes pour déplacer une voiture, mais si on multiplie cela par le nombre total de voitures qui doivent être déplacées tous les jours, on arrive vite à des pertes de temps colossales. Ce temps-là, l’entreprise de carrosserie pourrait l’utiliser beaucoup plus efficacement. Lorsque l’occasion d’investir dans une nouvelle cabine de peinture se présente, un système de rails permettant de faciliter les déplacements en interne peut être une piste de réflexion intéressante pour remédier à ce problème.
Un système de rails pour les transports internes
Un système de rails constitue le moyen par excellence pour réduire le nombre de manœuvres liées aux véhicules qui rentrent à l’atelier en vue d’être soumises à une opération de pulvérisation. Un tel système permet en effet d’organiser plus efficacement le déplacement de véhicules à travers les différentes étapes d’un processus de réparation. Et de dire ainsi au revoir aux manœuvres interminables !
Possibilités
Coulisser latéralement vers une ou plusieurs cabines de peinture
Dans cette configuration, une zone de masquage, où se situe également le laboratoire de peinture, est flanquée d’une ou de deux cabines de peinture et d’un système de rails pour organiser efficacement la mobilité des véhicules vers ou au départ de la zone de peinture. Avec une telle configuration, les véhicules peuvent tout d’abord être dégraissés, préparés et masqués dans la zone centrale, avant d’être pris en charge dans une cabine de peinture (ou dans l’une des deux cabines de peinture adjacentes) via une porte enroulable sur les cloisons latérales. L’objectif de cette configuration est de pouvoir utiliser la zone de masquage comme zone tampon de la cabine de peinture. Cette manière compacte d’enchaîner les zones d’action peut réduire sensiblement le nombre de manœuvres.
Un workflow linéaire sur des rails
Une autre approche consiste à opter pour un workflow linéaire. Selon cette configuration, le système de rails – et, partant, les véhicules qui l’utilisent – se trouve logiquement une place à travers un processus de réparation qui s’ouvre par des travaux préparatoires et se termine par le travail de pulvérisation à proprement parler en passant par l’application d’une couche de fond et le masquage du véhicule. Reste alors à repasser par la zone de nettoyage, et le travail est terminé ! La seule condition pour pouvoir opter pour cette alternative, c’est de disposer de l’espace nécessaire pour un tel workflow linéaire. Il faut en effet compter au moins 40, voire 50 mètres, et c’est précisément là que le bât risque de blesser pour beaucoup. La présence de différents piliers est un autre facteur qui déterminera si intégrer un système de rails est une solution envisageable ou non.
Entretien
Un traitement spécial du système de guidage sur rails en V n’est pas nécessaire puisqu’il ne nécessite pour ainsi dire aucun entretien. Les chariots sur lesquels reposent les véhicules peuvent être simplement remplacés lorsqu’ils ne parviennent plus à répondre aux objectifs esthétiques. Il est inévitable, en effet, que la projection de peinture dans la cabine de peinture finira par les salir. Mais pas besoin ici non plus d’un entretien mécanique.